26 May 2008

En Aparté - Philip Bloom

Le Japon et plus particulièrement Tokyo est un sujet qui passionne les photographes et cinéastes du monde entier. Ville qui ne dort jamais, métropole gigantesque aussi bien de part son étendu que par ce qu'il y a à découvrir, Tokyo a fait l'objet de multiples court, moyen et long métrages.

Au hasard d'internet, je suis tombé par hasard sur un court-métrage réalisé par Philip Bloom, un documentariste travaillant pour la télévision anglaise. Son court-métrage s'appelle "Alone in Tokyo" avec une musique de Air "Alone in Kyoto" et ca se regarde encore et encore ... C'est beau, intelligent et ca ne se borne pas à montrer le coté brillant de cette ville tentaculaire. 6 minutes merveilleuses où la Haute Définition rend hommage à cette ville incroyable mais également à ce réalisateur plein de talent.

- Court Métrage Philip Bloom: Alone in Tokyo



Pour le site du réalisateur, il faudra vous rendre ici. Le site comprend un certains nombres de ses réalisations, où quand la Haute Définition numérique prend réellement tout sa valeur (matériel professionnel of course ...).

Greg qui va le regarder encore une fois ...

25 May 2008

Japon - Shibuya Drunken Street

Si je vous dis Shibuya, vous pensez tout de suite à son carrefour mondialement connu où des vagues humaines se déversent sans discontinuer à la nuit tombée, ses écrans géants, ses 1001 Izakayas ou encore son temple de la mode pour midinette de 15 ans l'irremplaçable Shibuya 109. Je ne vous donnerai pas tort, Shibuya c'est cela, mais c'est également une rue de la soif !!!


Les quartiers les plus populaires de Tokyo ont tous leur rues de la soif (Shibuya, Shinjuku, Ikebukuro ...) et c'est lors d'une rencontre inopinée dans un bar que nous la découvrions
. Bloqués a Shibuya par un soir de Janvier après avoir manque notre dernier train, nous rencontrâmes par hasard un japonais et un australien dans un bar avec lesquels nous commençâmes a discuter de tout et de rien. Au hasard de nos échanges, je soulevais la question de la rue de la soif de Shibuya dont j'avais entendue parler sans jamais savoir la localiser.

"Quoi ??!!! Tu ne sais pas où es la rue de la soif de Shibuya. En route jeune ami français, il est temps de faire ton éducation." Et c'est ainsi qu'a 3 heures du matin, plus trop frais, je suivais un japonais que je connaissais depuis seulement quelques dizaines de minutes. Après quelques minutes de marche, nous atteignions finalement une petite rue étroite faiblement éclairée par quelques ampoules oscillant doucement au rythme des trains de la voie ferrée toute proche (mais bon ça n'oscillait pas des masses justement parce qu'il n'y avait plus de train).

Malheureusement le lieu était clos, les 3h du matin n'aidant pas particulièrement, décidément entre les trains et les bars, ce n'était pas notre soirée.

Nous revînmes quelque temps plus tard, pour découvrir ce qui deviendra notre bar préféré a Tokyo (jusqu'à maintenant). Tight, je n'ai pas de photo de l'endroit mais imaginez vous un escalier très étroit où Homer Simpson ne pourrait pas passer, un petit bar avec une vue sur la rue, les trains et un jeune barman souriant. Décrits comme ça, ça pourrait ressembler a beaucoup de bar ... Il faut le voir pour le croire.

Il est sur la photo ci-dessus, celui a l'étage avec une grande verrière à gauche du tuyau d'évacuation. Le reste de la rue est a l'identique, elle est constituée de petite maisonnettes minuscules généralement sur 2 étages, chaque maisonnette/étage abritant un bar différent. 4 personnes suffisent généralement a les remplir complètement. certains servent de la nourriture, certains ont un 'table charge'. Chaque porte ouvre sur une atmosphère différente, des visages et des figures sans cesse renouvelés. Souvenez vous les pochettes surprises quand vous étiez gamin, et bien la Drunken Street de Shibuya c'est un peu ça, on ne sait jamais ce qu'on va trouver dedans mais on sait que ça nous fera dans tous les cas plaisir.

Nous avons eu l'occasion d'en faire 2 ou 3 différents dans cette rue. Ci-dessous, un bar avec une atmosphère assez particulière ou vous ne manquerez pas de faire des rencontres, vu que vous restez de devoir vous asseoir sur les genoux de votre voisin.

La tête de cerf fait définitivement très Resident Evil …

The drinking Kaeru.

Japon - Envie de Mer

Décidemment, mon assiduité à écrire sur mon blog se réduit de jour en jour. Profitant d'une journée de paresse, je dépile donc quelques anciennes photos du Japon.

Resituons l'action, nous sommes en Janvier 2007 par un beau dimanche ensoleillé, j'ouvre mes rideaux et alors que je contemple la rivière qui s'écoule en bas de mon immeuble, l'envie me prend soudain d'aller voir la mer: L'iode, le bruit des vagues, les mouettes .... Bon alors qu'elles sont les possibilités à partir de Tokyo ... Izu, trop loin; Kamakura/Enoshima, déjà fait ... Rinkai Koen s'annonce sympathique et relativement prêt de Tokyo. Alors que je lis le descriptif du lieu, une immense roue de fête foraine, un practice de golf géant, une réserve d'oiseau, une "tour" d'observation ... et finalement la mer. Hum, la mer seulement à la fin ??!! Y'aurait-il mammouth sous gravier ?

Bon commençons par la mer, tout d'abord le parc existe là où mer se trouvait avant. Il s'agit donc d'une zone qui a été couverte par du sable, beaucoup de sable donc adieu les falaises élancées, frappées par la mer fougueuse vous projetant à la figure les embruns marins. Non ici l'eau est aussi agitée que celle de mon bain quand je rentre dedans. Des tétrapodes par milliers, du sable pas très fin ... bon la mer est là et le soleil aussi.


Le parc en lui même est assez agréable même si la vue est occultée par un énorme bâtiment en verre qui n'a pour finalité que de servir de tour d'observation pour le chaland venu se promener. Je n'ai toujours pas compris le but d'un bâtiment si énorme au milieu de nulle part: Une énorme verrière, et même au mois de Janvier c'est une fournaise à l'intérieur. Avec l'été Japonais, je pense qu'il y a des risques de combustion spontanée après plus de 3 minutes dans le bâtiment.



La vue de ce bâtiment permet d'apercevoir un pont qui amène ... sur un banc de sable. Très belle construction mais la finalité m'échappe quelque peu. On en profitera tout de même pour faire quelques photos





La mer: fait, le parc: fait .... Hum, il nous reste donc le practice de golf et la roue de fête foraine. Il faut savoir que le Golf est un sport très populaire au Japon. Ma connaissance de ce sport se résume à très peu, en gros il faut taper avec un gros stick dans une balle ... un base-ball un peu plus vertical. Ah non, il faut réussir à envoyer la balle dans un trou, et à ma connaissance à part les taupes le terrain de base-ball doit en être assez avare. Devant nous c'est donc un immeuble sur " étages, avec un mur manquant, permettant ainsi aux golfeurs de "taper" la balle. J'ai envisagé pendant quelques temps l'achat d'un club de Golf d'occasion à 10 yens (6 centimes d'euro) juste pour essayer mais la session est extrêmement chère. On s'en passera donc, sauf s'ils introduisent un homme en armure pour aller ramasser les balles pendant qu'on joue, une cible vivante et mouvante ... Ça, ça serait beau !!! Si tu le touches au casque, on gagnerait un panda en peluche et ca serait une barba papa géante si on réunit à atteindre ces parties génitales.



Et alors que le soleil commence à descendre sur l'horizon, nous apercevons la roue gigantesque se trouvant à l'une des extrémités du parc. C'est parti pour quelques minutes de marche. Sur le chemin, un monstre de l'antiquité grec nous attaque ... Sous ses vêtements de lapin rose, on reconnait très facilement Cerbère gardien des portes de l'enfer, il a dû faire un tour dans le parc pour ses besoins ... ben quoi, Cerbère a un système digestif comme tout le monde ...



Assez étrange de trouver ça ici, mais les japonais semblent les apprécier énormément, il y en 3 à Tokyo (celle-ci, celle d'Odaïba et la dernière près de Tokyo Dome City où nous habitons maintenant). Attiré par une odeur de sucre, nous décidons de rentrer dans le bâtiment sous la roue. Et comble du bonheur nous y trouvons une machine à barba papa, pas besoin de maltraiter l'homme à l'armure !!!



On fait sa barba papa soit même dans les entrailles de la bête ... enfin dans le ventre du pingouin en plastique. Comme vous pouvez le constater sur la photo précédente (et comme vous avez pu le lire sur l'un de mes précédents posts) ma compétence dans la confection de barba papa est fort limitée.

La Grenouille de l'espace.
[The Space Frog]

21 May 2008

Kyoto - Fushimi Inari Taisha

Enfin ... N'écoutant que mon courage je me décide finalement à commencer à trier les photos prises à Kyoto et à vous relater ce que nous avons vécu là-bas. Téléportons nous directement à Kyoto en milieu de matinée alors que le taxi vient de nous déposer à Fushimi Inari que je nommerais dans la suite la colline aux Torii ou encore Torii's Hill pour faire plus "hype".

Commençons tout d'abord par une éducation des profanes, qu'est que le Torii ?? Le Torii n'est tout d'abord pas une charmante chanteuse car celui-ci à 2 "i", ce n'est pas non plus le cri d'un oiseau tropical, quoi que sur ce point je suis moins catégorique. Le Torii est une porte se trouvant généralement à l'entrée des temples Shinto qui marque la frontière entre le profane et le sacré, entre le matériel et le spirituel. Vu les milliers de Torii se trouvant sur cette colline si mon niveau de spiritualité n'atteint pas des sommets en arrivant au sommet, je pense que je suis peine perdue.

La partie basse de la colline est constituée d'un certain nombre de temples Shinto, très classique, certains se distinguent par des toits en Chaume tout juste rafraichis. L'ambiance y est très paisible, propice à la spiritualité ... logique.

Nous décidons donc après cette courte visite des temples, de commencer l'ascension de la colline dont le parcours se fait à travers des milliers de Torii offerts par particuliers et professionnels.

Au gré de l'ascension, un chat décide finalement de nous guider à travers les cimetières pour nous faire arriver à une paisible étendue d'eau.

C'est peu après que je remarque (il faut dire que je me concentrais sur mon élévation spirituelle auparavant) qu'un groupe fait également l'ascension, mais ils sont en costume/cravate. D'autres d'accoutrement pour un tel pèlerinage. Il s'avère qu'il est important pour une société lors d'une nouvelle année fiscale d'aller faire une offrande au temple se trouvant au sommet de la colline:

Et nous montons, montons, toujours recouvert par cette marée de Torii dont la couleur originelle passe avec le temps:

Arrivée au sommet rien de particulier mis à part le petit temple et nous voici partis pour la redescente couverte elle aussi de .... Torii. L'atmosphère qui se dégage du lieu est très paisible puisque les Torii se trouvent sur une colline boisée.

A la fin de la descente, il me faut bien l'admettre je ne pense pas avoir atteint un niveau de spiritualité supérieur, il me reste encore du chemin à parcourir. Par contre mes mollets me font comprendre qu'une bière fraiche serait très appréciée ... Ah, moi et mes mollets sommes sur la même longueur d'onde ... peut-être un signe de mon élévation !!!

Aller, une dernière photo pour la route:


Greg.

(english translation to be done when i'll be a little bit less lazy ...)

1 May 2008

Yugawara - Momiji

Vous vouliez des Sakuras en fleurs et bien je vais vous donner des érables à la place. Les photos datent de décembre 2007, lors d'un dimanche au cours duquel nous nous sommes rendus à Makuyama-Koen, un très joli parc national à Yugawara dans lequel nous avons l'habitude de faire de l'escalade.

[You were expecting Sakura .... my gift is some pictures of Momiji (red maples) i took in December last year in the national park of Yugawara, Makuyama-koen. Very nice place for hiking and for rock climbing too with a lot of lime stone everywhere].


Si vous voulez plus de détails sur le site d'escalade en lui-même, regardez parmi mes anciens posts.
[If you want additional info on the rock climbing spot itself, you can have a look at one of my previous message].

The Kaeru.

Sur les Traces de Bunkyo-Ku ... Rikugien

[Discovering Bunkyo Ward ... The Rikugien Garden]

Sakura !!! Sakura !!! Sakura !!!!

Ca y est la saison des cerisiers est passée au Japon et nous avons eu l'occasion d'en profiter aussi bien à Tokyo qu'à Kyoto, des milliers de photos à trier. Mais comme je suis très en retard, commençons tout d'abord par ce qui s'est passé avant les Sakuras. Par un beau dimanche ensoleillé, Way Way et moi même décidons d'aller nous promener au Jardin Rikugien se trouvant relativement prêt de chez nous. Il s'agit d'un jardin japonais datant de la fin du 17ème siècle et achevé au début du 18ème, de type Tsukiyama-niwa ce caractérisant par une colline artificielle et un plan d'eau.

[Sakura season is already finished in Japan but we had the opportunity to enjoy it in Tokyo and Kyoto, so i have now to sort the gazillions of photos i took. But ok, as usual i'm very very late (have still to write something on Akone ... went there in March 2007). So before the Sakura, i will introduce you to a very nice garden not so far from our place where we went with Way Way on a sunny sunday afternoon. It's a typical japanese garden built at the end of the 17th century. This kind of japanese garden is called
Tsukiyama-niwa caracterised by a small hill and a tiny lake as you can see on pictures below


Les premiers signes de la floraison des Sakura commencent à apparaitre lors de notre arrivée.
[Sakura season is expected soon, cherry blossom is slightly started]



Que raconter de plus ... pas grand chose, le lac est rempli de carpes japonaises et de tortues attirées par les visiteurs qui ne manquent pas de les nourrir ce qui nous a permis d'assister à quelques combats épiques !!!

[What could i add ... ummm, the lake is crowded with turtles and Koi carps, all fighting for pieces of bread thrown by visitors. UFC and Ultimate Fighting are for kids, the Koi carps could kill you in 12 seconds for a biscuit].



L'atmosphère de ce parc est très agréable et il fait bon s'y promener tranquillement [Nice atmosphear ...]





Ah si, dernier petit détail important. Si vous faites bien attention en ressortant du parc, vous pourrez sans doute apercevoir l'incroyable Anpaman, mon idole.

[Ah last important information, when you'll leave the park you could meet the great Anpaman, a nice japanese character with his head made of cookie to feed poor children :)]




Greg.